La vie est surprenante parfois, au hasard de mes lectures, je suis tombé sur ce passage dans le roman de Jonathan Coe "Une Femme de hasard" :
c'est qu'à ce stade, Maria avait une vie complètement éteinte, et je n'entends pas simplement par là qu'il ne lui arrivait jamais rien d'intéressant, ce qui était effectivement le cas, mais qu'elle la vivait l'esprit éteint, qu'elle la percevait et l'éprouvait à travers une conscience peut-être irrémédiablement éteinte.
C'est exactement ce que je ressens parfois. J'ai des journées où je suis éteint comme l'héroïne du roman et rien, ni personne, ne pourrait me faire sortir de cet état. Je n'aurais pas pu mieux m'exprimer pour décrire ce que je ressens dans ces moments-là. D'ailleurs, la musique que j'écoute pendant ces périodes, est à l'avenant : "Counting Crows" de Colorblind.