Billet "Suspension du blog..."
Provisoire ou définitif, seul l'avenir nous le dira. Toujours est-il que certaines circonstances ne me permettent plus d'alimenter ce blog de la manière dont je le désire. Pourtant j'avais plusieurs billets en préparation dans les tuyaux :
Mais la vie est ainsi faite et je dois me résoudre à tout arrêter pour l'instant, en espérant un retour plus rapide que prévu. Je ne couperai pas entièrement avec Internet mais ce sera d'un œil lointain avec, de temps en temps, je l'espère, de brèves apparitions, essentiellement sur mon Tumblr. Portez vous bien et à un de ces jours.
Nota : Ce qui est marrant c'est que je venais de rédiger un billet intitulé "Pourquoi un blog..." où j'indiquais les motifs et les raisons de mon attachement presque viscéral à ce blog.
Comme quoi, il y a toujours des surprises dans la vie et ce n'est pas pour rien que parfois on l'appelle ma "chienne de vie".
On croit souvent que le minimalisme consiste à se débarrasser du superflu. Or jeter n'est pas seulement éliminer, c'est faire de la place à ce que l'on aime vraiment.
Dominique Loreau
En réduisant quelque peu la chose, on peut arriver à ces trois principes :
Ces principes que l'on applique à son espace de vie tout d'abord, peuvent également s'appliquer au niveau de nos machines. Et nos Mac, répondent parfaitement au premier point.
Cher Steve, en cette période de fin d'année, il est coutume de faire des voeux pour l'année qui vient. Ma liste sera très courte, pour tout dire, elle ne sera constituée que d'un seul élément :
En effet, je ressens une certaine lassitude à passer pour la poule aux oeufs d'or aux yeux de mon opérateur.
PS : Je me contenterai d'un dialogue entre mon iPhone et mon iPad via Bluetooth car une possibilité d'échange de fichiers serait fort appréciable. Je ne serai pas contre, non plus, à un petit MacBook Air sous le sapin.
Tranquillement assis à la maison en train de travailler sur mon mac :
(avec deux de mes applications préférées)
Suite à la sélection des 20 meilleurs livres de l'année selon le magazine Lire dans le numéro de Décembre, j'ai décidé d'en extraire ma propre sélection pour mon journal de lecture de l'année prochaine. Cela nous donne la liste suivante :
Bon maintenant, on va voir si on arrive à s'y tenir.
Petit plaisir du matin : le carnet de notes et l'iPad pour travailler soit sur de futurs billets pour mon blog, soit sur des documents à rédiger. Et sur ce dernier point, c'est un plaisir d'utiliser Pages qui m'impressionne pour l'aspect professionnel du document en finalité. Evidemment, tout ceci avant que tout le monde arrive et que la tranquillité soit terminée .
A l'heure de la technologie à tout va dont je suis fan et le premier à reconnaitre les avantages, j'ai néanmoins conservé une manie bien traditionnelle que tous ces beaux outils ne pourront jamais remplacer : je veux parler de mes carnets. En effet, j'ai deux carnets qui ont chacun une fonction bien précise :
Ce dernier carnet est mon "collecteur" si important dans la méthode GTD que j'essaye d'appliquer. Vous pouvez avoir une idée de ce flux en lisant l'article de David sur l'utilisation de son propre carnet. Mon flux est identique : ressaisie des billets dans Notational ou SimpleNote ; des tâches, projets dans Omnifocus, etc.. Et comme le dit David, cette nouvelle saisie n'est pas une perte de temps mais permet de retravailler le sujet et très souvent de l'enrichir. La modernité et le traditionalisme se rejoignent alors en parfaite harmonie.
PS : Dans cet esprit, il y a également mon Filofax, toujours fidèle au poste.
La première chose que l'on remarque est la taille de l'écran puis lorsqu'on lance une application qui nécessite de la saisie c'est la taille du clavier virtuel. Ce dernier facilite grandement la frappe surtout par rapport à l'iPhone et l'absence du clic caractéristique du clavier et son toucher mécanique n'est absolument pas gênant pour ma part ; juste une habitude à prendre. Ensuite, on remarque immédiatement les applications qui tirent profit de ces nouvelles caractéristiques. Certaines ont été retravaillées et d'autres ont juste fait l'objet d'un portage sans valeur absolue et cela se voit de suite !!! Parmi ses application, voici celles qui m'ont le plus frappé :
Pour une utilisation comme la mienne qui est essentiellement de la saisie de texte, la préparation de mes billets, cela colle parfaitement. Si jamais j'ai besoin de faire des retouches photos, de quelque de chose de plus élaboré, je me mets sur mon Mac. En fait, elle me teint le rôle en déplacement de mon carnet de notes numériques avec l'avantage d'un accès à Internet beaucoup plus agréable que sur un smartphone.
En conclusion pour une utilisation comme la mienne, l'objectif est parfaitement rempli et les soi-disant manques (flash, etc...) ne me gênent pas. Mon opinion peut et évoluera certainement au fil de temps mais je ne manquerai pas de revenir dessus.
Comme vous le comprenez le premier contact est plus que excellent. Seul petit point négatif : comme il est dur de reprendre son iPhone ensuite. .
Ce billet est une réflexion personnelle à propos de l'iPad vis à vis de la presse, des livres et de la crainte que cela fait naître un peu partout dans les médias. Je l'ai rédigé il y a quelques mois mais j'y ai apporté des modifications au fil du temps et aujourd'hui je pense qu'il est prêt à être publier :
Coïncidence, alors que je me permettais d'émettre quelques réflexions en famille sur l'impact de l'iPad sur l'industrie des livres et plus particulièrement sur les magazines, je suis tombé sur la chronique de Fréderic Beigbeder dans le magazine Lire de Juin à propos de ses craintes sur l'avenir de la presse papier :
Les libraires et les bibliothécaires du monde entier vont-ils se laisser faire comme les disquaires qui ont mis la clé sous la porte sans broncher ? Le livre imprimé sur papier est menacé de disparition, dans l'indifférence générale.
J'aimerai apporter mon humble avis sur le sujet : je ne pense pas qu'il faille avoir peur de l'iPad (ou de ses concurrents) au niveau du marché du livre, tout du moins en partie. Cette peur ; venant surtout de personnes ne maîtrisant pas le sujet ; est issue de ce qui s'est passée pour la musique mais il me semble que les données sont différentes. En effet, il faut prendre en compte le facteur du support :
On écoute la musique, le support n'a pas une fonction déterminante. Il peut bien être immatériel, alors que la lecture introduit une notion sensuelle du toucher qui amène un lien affectif entre le livre et le lecteur et cela, jamais une machine ; si performante soit-elle ; ne pourra le remplacer.
D'ailleurs Fréderic Beigbeder revient dessus dans le numéro de Juillet de Lire :
Pour résumer, on pourrait dire que le livre de Gutenberg implique un cérémonial silencieux, une forme de lenteur...Un mode de vie moins stressé, plus détaché. Lire sur papier est une lutte contre l'éparpillement, le livre sur écran est une fenêtre ouverte sur le zapping. Lire sur papier, c'est comme porter un autocollant "NE PAS DERANGER". Lire sur écran, c'est prendre le risque d'être court-circuité.
Les vrais "lecteurs" achèteront toujours des exemplaires papier pour ces raisons décrites.
Par contre, en ce qui concerne l'industrie de la presse (journaux, magazines) la question mérite d'être posée et je trouve que la version électronique colle mieux à leur image. Pour ces médias, il y a une fantastique opportunité d'innovation et une adéquation logique avec les nouveaux médias. Sans compter le côté écologique qui peut être un facteur marketing important.
L'aspect économique est à prendre en compte également. Et la on touche au même problème que la musique (toujours la méconnaissance du sujet) : Tant que les éditeurs continueront à fixer des prix pour les versions e-books quasiment identiques à la version papier, le marché ne décollera pas (Il faudrait d'ailleurs que l'on m'explique cette si faible différence de prix car si je ne dit pas de bêtises, il me semble que tous les coûts liés à l'impression sont supprimés). C'est à se demander d'ailleurs si ce point n'est pas réalisé volontairement par les éditeurs afin de préserver leur activité. Mais dans ce cas, je pense que ces maisons d'édition s'engageraient sur la même voie prise par les majors de la musique avec la conséquence que nous savons.
Comme vous le voyez rien d'exceptionnel mais, juste une analyse ; je le répète personnelle ; et un étonnement de voir les principaux acteurs du marché se comporter toujours de manière défensive sans étudier le sujet et essayer de se mettre en corrélation avec son époque afin de tirer profit du fantastique marché d'Internet qui ne cesse de grandir.