Le Dimanche 06 Septembre 2009 j'ai participé à l'Half-Ironman de Monaco. C'était mon premier triathlon depuis deux ans suite à divers pépins physiques. J'ai essayé de vous relater cette journée malgré les progrès que je dois accomplir au niveau de l'écriture :
Réveil 4h30 et des brouettes un Dimanche matin !!!! Arrivée au parc à vélo vers 6h00 et constatation cela grouille de monde. Je me replonge avec délices dans cette ambiance d'avant-course où on se demande ce qu'on est venu faire et que décidément on serait bienx mieux au fond du lit.
Allez direction le départ et prise de température de l'eau. Ok on part en combi mais on aime ses aises !! Première surprise l'eau est plutôt bonne. Bon plus que quelque minutes et la tension monte. Ca y est plus moyen de reculer, un coup de feu et d'un même élan on se jette tous à l'eau à 7h00 précises.
Réveil 4h30 et des brouettes un Dimanche matin !!!! Arrivée au parc à vélo vers 6h00 et constatation cela grouille de monde. Je me replonge avec délices dans cette ambiance d'avant-course où on se demande ce qu'on est venu faire et que décidément on serait bienx mieux au fond du lit.
Allez direction le départ et prise de température de l'eau. Ok on part en combi mais on aime ses aises !! Première surprise l'eau est plutôt bonne. Bon plus que quelque minutes et la tension monte. Ca y est plus moyen de reculer, un coup de feu et d'un même élan on se jette tous à l'eau à 7h00 précises.
Zut mais je ne me souvenais pas que c'était la foire d'empoigne comme cela jusqu'à la première bouée. Coup de poing à droite, tentative d'escalade derrière, prise de judo pour une tentative de noyade et j'en passe et des meilleures. Finalement j'arrive à m'extraire du groupe de fous furieux et me retrouve lancé à la poursuite des meilleurs nageurs. Mais que vois-je, non pas elles !!!! mais si mes yeux ne me trompent pas et puis l'eau est si claire au Larvotto qu'il ne peut y avoir de doutes : les méduses sont là !!!! Une petite prière à son ange gardien et on fait comme si elles n'étaient pas là (j'apprendrai plus tard qu'elles ont sérieusement mis la panique dans le premier groupe puis dans celui qui me suivait) je passe sans encombres.
Première transition et je reprends mes vielles habitudes : la combi ne veut pas s'enlever et une fois que j'y arrive mon cardio vient en même temps. Surtout ne pas s'énerver, on est là pour se faire plaisir.
Bon c'est parti pour le vélo pour une bonne partie de manivelles dans l'arrière pays monégasque avec de petites côtes bien sympathiques. Mais qu'est-ce qu'ils ont tous mangés au petit déjeuner !!! je n'arrête pas d'être dépassé tant et si bien que je me demande si je ne suis pas à l'arrêt. C'est pas grave, laissons-les je les rattraperai plus tard me dis-je confiant. Bon mais arrivé à Laghet, je ne les rattrape toujours pas et pire il y en a toujurs autant à me dépasser !!! J'ai oublié ma paire de jambes à la maison. De plus dans la montée à la Turbie, je mets progressivement tout à gauche. Euh non, c'est toujours dur, un petit coup de dérailleur, m... toujours dur, encore un petit coup de dérailleur. Ah zut, peux plus aller plus loin !!!! Sec le bonhomme, comme on dit plus rien dans la socquette. C'est à cet instant que j'ai compris que le reste de la course allait se passer au mental. Le reste du parcours de vélo est en descente et me permets de me détendre en vue de la course à pied.
Deuxième transition où j'améliore nettement mon temps ; ce qui n'est pas très difficile ;) ; et c'est parti pour 21 kms.
On part doucement pour commencer car tout mon corps s'évertue à me rappeler que je suis déjà bien entamé. Bon ce n'est pas grave on en a déjà bien bavé on fait juste un tour pour voir ce que cela donne. Ok, un de fait, on en fait un deuxième. Bon on tient toujours, va pour un troisième. En fait, tout le long de la course à pied, on n'arrête pas e se mentir, de s'engueuler, de penser à plein de choses qui étaient enfouies au plis profond. Tout ceci te permet de continuer. Au quatrième , plus question d'arrêter. le dernier tour est source de plaisir où je me remémore les derniers mois et savoure chaque foulée. La dernière montée d'Ostende se fait en courant et on oublie alors toutes les douleurs pour franchir la ligne d'arrivée avec beaucoup de joie.
Temps final: 6h51, bien loin (très) des premiers mais cela est anecdotique car l'objectif était avant tout de recourir et de se faire plaisir et de ce côté là l'objectif a été atteint et même mieux que je ne le pensais au vu de mes dernières semaines d'entraînement plutôt chaotiques pour diverses raisons.
Première transition et je reprends mes vielles habitudes : la combi ne veut pas s'enlever et une fois que j'y arrive mon cardio vient en même temps. Surtout ne pas s'énerver, on est là pour se faire plaisir.
Bon c'est parti pour le vélo pour une bonne partie de manivelles dans l'arrière pays monégasque avec de petites côtes bien sympathiques. Mais qu'est-ce qu'ils ont tous mangés au petit déjeuner !!! je n'arrête pas d'être dépassé tant et si bien que je me demande si je ne suis pas à l'arrêt. C'est pas grave, laissons-les je les rattraperai plus tard me dis-je confiant. Bon mais arrivé à Laghet, je ne les rattrape toujours pas et pire il y en a toujurs autant à me dépasser !!! J'ai oublié ma paire de jambes à la maison. De plus dans la montée à la Turbie, je mets progressivement tout à gauche. Euh non, c'est toujours dur, un petit coup de dérailleur, m... toujours dur, encore un petit coup de dérailleur. Ah zut, peux plus aller plus loin !!!! Sec le bonhomme, comme on dit plus rien dans la socquette. C'est à cet instant que j'ai compris que le reste de la course allait se passer au mental. Le reste du parcours de vélo est en descente et me permets de me détendre en vue de la course à pied.
Deuxième transition où j'améliore nettement mon temps ; ce qui n'est pas très difficile ;) ; et c'est parti pour 21 kms.
On part doucement pour commencer car tout mon corps s'évertue à me rappeler que je suis déjà bien entamé. Bon ce n'est pas grave on en a déjà bien bavé on fait juste un tour pour voir ce que cela donne. Ok, un de fait, on en fait un deuxième. Bon on tient toujours, va pour un troisième. En fait, tout le long de la course à pied, on n'arrête pas e se mentir, de s'engueuler, de penser à plein de choses qui étaient enfouies au plis profond. Tout ceci te permet de continuer. Au quatrième , plus question d'arrêter. le dernier tour est source de plaisir où je me remémore les derniers mois et savoure chaque foulée. La dernière montée d'Ostende se fait en courant et on oublie alors toutes les douleurs pour franchir la ligne d'arrivée avec beaucoup de joie.
Temps final: 6h51, bien loin (très) des premiers mais cela est anecdotique car l'objectif était avant tout de recourir et de se faire plaisir et de ce côté là l'objectif a été atteint et même mieux que je ne le pensais au vu de mes dernières semaines d'entraînement plutôt chaotiques pour diverses raisons.