Le monde de Goonie

"Le retour à la terre : Les projets" de Jean-Yves Ferri & Manu Larcenet...

Il s'agit du deuxième tome des aventures de Manu et Mariette aux Ravenelles. Après l'installation, vient le temps des projets. Alors que Mariette rêve de bébé, Manu cherche à éviter le sujet et rêve de potager. Il dessine l'affiche de la fête du cochon du village et nous faisons davantage connaissance avec Mr Loupiot l'épicier des Ravenelles ce qui nous vaut des scènes cocasses.

"L'Afghan" de Frederic Forsith...

Il s'agit d'un roman d'espionnage dont l'histoire débute quand les services secrets anglais et américain prennent connaissance par hasard d'une opération nommée "Al-Isra" de l'organisation Al Quaeda.
Sans aucun renseignement sur cette opération, ils décident de tenter d'infiltrer
le réseau terroriste. L'agent, chargé de cette mission, va alors se faire passer pour Ismat Khan (l'Afghan) ; un prisonnier de Guantanamo et ex-commandant des Talibans. Evidemment, tout ne va pas se passer comme prévu.
J'ai bien aimé ce livre mais arrivé à la fin, j'ai éprouvé le sentiment que l'auteur n'avait pas exploité tout le potentiel de l'histoire. Avec, par exemple, un manque de profondeur des personnages principaux : On les suit de loin. On n'est jamais à leur côté.
Un petit goût d'inachevé, étonnant de la part de Frederic Forsith dont j'avais adoré "Le Chacal".

"Le retour à la terre : La vraie vie" de Jean-Yves Ferri & Manu Larcenet...

Ce livre nous raconte les aventures de Manu et Mariette qui ont décidé de quitter la ville et de s'installer à la campagne. Comme on peut le deviner, l'adaptation n'est pas si facile et ceci nous vaut des scènes particulièrement cocasses.

- ça s'appelle "la nature", frangin... Jadis, les hommes vivaient dans la nature où ils chassaient pour se nourrir...
- J'aurais pas pu.

Dans ce premier tome Manu et Mariette font la connaissance de leur nouvel environnement, des habitants du village où ils se sont installés.
J'ai eu beaucoup de plaisir à sa lecture et j'ai hâte de lire la suite.

"Dersou Ouzala" de Vladimir Arseniev.

Un livre magnifique qui est un hymne à la nature et qui est, malheureusement de nos jours, plus que jamais d'actualité alors qu'il a été écrit au début du siècle. Les descriptions de la faune tant animale que végétales fourmillent de détails et on perçoit le message inscrit en filigramme  :

 "Respectons la nature".

En fil conducteur de ce roman, l'auteur nous décrit une histoire d'amitié entre un officier russe chargé d'effectuer des relevés topographiques en Sibérie puis à la frontière de la Chine et à un chasseur autochtone "un gold" : Dersou.  Cette amitié se renforce au fil des expéditions durant lesquelles ils résistent aux caprices de la nature grâce à l'expérience du chasseur gold. Dans la dernière partie du livre, les rôles se renversent et, contraints de demeurer en ville, l'officier russe voit sur son ami tous les effets néfastes de notre soi-disante civilisation aussi bien sur l'homme que sur la nature. 

Je n'en dirai pas plus pour vous laisser le plaisir de dévorer ce livre. Mais vous l'avez deviné, ce livre m'a emballé.    

La jeunesse...

Au cours d'une de mes dernières lectures, je suis tombé sur le texte suivant qui m'a beaucoup plu :

La jeunesse n'est pas une période de la vie, elle est un état d'esprit, un effet de la volonté, une qualité de l'imagination, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, du goût de l'aventure sur l'amour du confort. On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années : on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal. Les années rident la peau; renoncer à son idéal ride l'âme. Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort. Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille. Il demande, comme l'enfant insatiable : Et après ? Il défie les événements et trouve de la joie au jeu de la vie. Vous êtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux que votre doute. Aussi jeune que votre confiance en vous-même. Aussi jeune que votre espoir. Aussi vieux que votre abattement. Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif. Réceptif à ce qui est beau, bon et grand. Réceptif aux messages de la nature, de l'homme et de l'infini. Si un jour, votre coeur est mordu par le pessimisme et rongé par le cynisme, puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.

ll s'agit d'un extrait du discours d'adieu du Général Mac Arthur aux étudiants de l'école militaire de West Point en 1962.
Etonnant, non ?