Finalement cette obligation de rester allongé m'aura permis de rattraper quelque peu mon retard dans tous les livres que j'ai à lire.
Et parmi ces derniers se trouve le livre de Frédéric Gros que j'ai beaucoup apprécié. L'auteur nous détaille les diverses sensations ; aussi bien physiques que mentales ; ressenties à l'occasion d'une marche que celle-ci soit courte ou de longue durée.
Certaines remarques de l'auteur que je me permets de vous faire partager m'ont interpellé :
Et parmi ces derniers se trouve le livre de Frédéric Gros que j'ai beaucoup apprécié. L'auteur nous détaille les diverses sensations ; aussi bien physiques que mentales ; ressenties à l'occasion d'une marche que celle-ci soit courte ou de longue durée.
Certaines remarques de l'auteur que je me permets de vous faire partager m'ont interpellé :
- "L'homme devenu adulte : Il accepte de porter les masques sociaux qui lui fixent un rôle dans la société et la famille" Or lors d'une longue marche, ces masques tombent et on se retrouve face à soi-même et surtout face à la nature car on n'est jamais seul :
"On n'est pas seul parce, dès qu'on marche, on est aussitôt deux. Surtout après avoir marché longtemps. Je veux dire qu'il y a toujours, même seul, ce dialogue entre le corps et l'âme". - Le chapitre sur la conquête du sauvage m'a particulièrement intéressé puisqu'il s'appuyait sur H.-D. Thoreau, philosophe que je découvre avec plaisir et dont l'œuvre décortique de manière aiguë les dévers de notre monde moderne. Ce passage sur la distinction entre le profit et le bénéfice est assez révélateur :
"L'activité profitable pourrait toujours être accomplie par un autre. D'où le principe de concurrence. Ce qui m'est bénéfique en revanche dépend de gestes, d'actes, de moments de vie qu'il m'est impossible de déléguer. Vivre au plus profond, personne ne peut le faire à notre place."